Reconstruction mammaire
APRÈS MASTECTOMIE

La mastectomie est souvent une nécessité en cas de cancer du sein. Elle peut être totale ou partielle. Souvent vécue comme une véritable mutilation, elle constitue une étape traumatisante dans la vie sociale et sexuelle d'une femme.

But de l'intervention

La reconstruction mammaire se propose de reconstruire ce sein amputé. Le but est d'obtenir une symétrie des seins habillés et de restituer une silhouette et une poitrine féminines.

Protocole chirurgical

Quand ?

La reconstruction mammaire peut être dans certains cas immédiate, réalisée dans le même temps que la mastectomie. Elle est le plus souvent secondaire.

Principe

De nombreuses techniques existent, mais quelque soit le protocole utilisé, la reconstruction mammaire comporte le plus souvent 3 volets.

Premier temps : Reconstruction du volume mammaire

Il existe deux techniques pour reconstruire le volume mammaire disparu.

Deuxième temps : Remodelage et symétrisation des seins

Il a pour but de symétriser le sein controlatéral, souvent plus volumineux et plus ptôsé (tombant).

Troisième temps : Reconstruction de la plaque aérolo-mamelonnaire

C'est l'étape ultime du protocole. C'est une intervention courte et simple qui consiste à reconstruire l'aréole et le mamelon par greffe ou plastie locale. Elle se réalise sous anesthésie locale.

Bénéfices, limites

La reconstruction mammaire améliore la qualité de vie des patientes ayant subi une mastectomie, c'est une certitude. Elle évite notamment le port d'une épithèse.

Modalités

Cicatrices

Les cicatrices sont variables suivant le type de reconstruction.

Suites opératoires

Résultat

Le résultat morphologique définitif se juge au minimum à 3 mois de la reconstruction aréolaire. Quant aux cicatrices, elles sont stables 1 an après l'intervention.

Complications potentielles

Les complications liées à l'anesthésie générale sont exceptionnelles et vous seront exposées par le médecin anesthésiste au cours de la consultation pré-opératoire.

Prise en charge par la sécurité sociale

Ces interventions sont bien évidement prises en charge par l'assurance maladie (pour partie car il existe des dépassements d'honoraires).

Photo poitrine femme

Reconstruction mammaire
APRÈS MASTECTOMIE

La mastectomie est souvent une nécessité en cas de cancer du sein. Elle peut être totale ou partielle. Souvent vécue comme une véritable mutilation, elle constitue une étape traumatisante dans la vie sociale et sexuelle d'une femme.

Reconstruction mammaire
APRÈS MASTECTOMIE

La mastectomie est souvent une nécessité en cas de cancer du sein. Elle peut être totale ou partielle. Souvent vécue comme une véritable mutilation, elle constitue une étape traumatisante dans la vie sociale et sexuelle d'une femme.

But de l'intervention

La reconstruction mammaire se propose de reconstruire ce sein amputé. Le but est d'obtenir une symétrie des seins habillés et de restituer une silhouette et une poitrine féminines.

Cette intervention s'adresse à toutes les femmes ayant subit une mastectomie, sans limite d'âge. Certaines patientes souhaitent qu'elle soit réalisée le plus rapidement possible, d'autres ont besoin de plus de temps. Il n'y a pas de délai maximum après la mastectomie pour faire la reconstruction. C'est un processus long, nécessitant une patiente motivée, mais qui dans tous les cas, l'aide à se reconstruire psychologiquement.

Lors des consultations pré-opératoires, le docteur Le Pendeven vous exposera les différentes étapes et possibilités chirurgicales. Il choisira en fonction de vos attentes la technique la plus adaptée parmi les techniques actuellement disponibles.

Protocole chirurgical

Quand ?

La reconstruction mammaire peut être dans certains cas immédiate, réalisée dans le même temps que la mastectomie. Elle est le plus souvent secondaire.

En cas de radiothérapie adjuvante, il est préférable d'attendre 1 an avant d'entreprendre cette reconstruction pour permettre à la peau de s'assouplir.

Principe

De nombreuses techniques existent, mais quelque soit le protocole utilisé, la reconstruction mammaire comporte le plus souvent 3 volets :
¬ Reconstruction du volume mammaire.
¬ Remodelage de ce volume et symétrisation éventuelle du sein controlatéral.
¬ Reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire.

Premier temps : Reconstruction du volume mammaire

Il existe deux techniques pour reconstruire le volume mammaire disparu :
¬ La première consiste à utiliser une prothèse mammaire.
¬ La seconde, à utiliser les propres tissus de la patiente (le dos, le ventre, la graisse) sans implant : c'est la reconstruction autologue.

Le choix dépend bien sûr des préférences de la patiente, mais aussi des contraintes techniques et antécédents médico-chirurgicaux.

Technique de reconstruction du volume avec prothèse

Le volume est restitué par un implant mammaire. Cette technique est surtout utilisée pour la reconstruction mammaire immédiate, en l'absence de radiothérapie, et si la peau a été conservée lors de la mastectomie. Une expansion préalable est parfois réalisée en cas de reconstruction secondaire.
> Avantages : technique simple, pas de cicatrice supplémentaire, pas de prélèvement musculaire donc peu de douleurs, pas d'éventuelle complication de prélèvement.
> Inconvénients : résultat moins naturel, nécessité de changements itératifs des implants tous les 10 ans hors complications intercurrentes, symétrie des seins durable rarement obtenue en cas de reconstruction secondaire.

Technique de reconstruction du volume sans prothèse (reconstruction autologue)

Il s'agit alors de reconstruire le volume mammaire par du tissu vivant prélevé sur le dos, sur le ventre ou en ré-injectant de la graisse (technique de lipofilling ou lipomodelage).

Le résultat est plus naturel, et durable dans le temps. Il n'y a pas de nécessité de réintervention tous les 10 ans comme c'est le cas pour les prothèses. Ces interventions sont néanmoins un peu plus lourdes que les précédentes.

¬ Le dos, en réalisant un lambeau de muscle grand dorsal :
Le volume et la peau manquante du sein sont obtenus par le muscle grand dorsal (dans le dos) et la peau en regard.
> Avantages : absence de prothèse, résultat naturel qui vieillit bien et est durable dans le temps.
> Inconvénients : cicatrice dorsale, douleurs et gêne post-opératoire transitoires, suites opératoires un peu plus lourdes que pour les prothèses.

¬ Le ventre en réalisant un lambeau abdominal (lambeau de TRAM) :
Le volume et la peau manquante du sein sont obtenus par les muscles grands droits de l'abdomen (les muscles abdominaux) et la peau en regard. Cette intervention s'adresse aux patientes qui ont un peu de ventre.
> Avantages : absence de prothèse, résultat naturel qui vieillit bien et est durable dans le temps, une abdominoplastie est réalisée dans le même temps.
> Inconvénients : cicatrice abdominale horizontale, fragilisation de la paroi abdominale, douleurs et gêne post-opératoires transitoires, suites un peu plus lourdes que pour les prothèses.

¬ La graisse en réalisant une technique de lipofilling :
Le principe est de prélever de la graisse (sur le ventre, les hanches, ou la taille) par lipoaspiration et de la ré-injecter pour reconstruire le volume manquant.
> Avantages : absence de prothèse, résultat naturel qui vieillit très bien et est durable dans le temps, lipoaspiration réalisée dans le même temps. Suites opératoires très simples.
> Inconvénients : plusieurs séances sont nécessaires pour reconstruire le volume (souvent 3 à 6 séances espacées de 3 mois chacune) rendant plus longue la reconstruction. Cette technique s'adresse donc aux patientes dont le volume à reconstruire n'est pas trop important et qui présentent "des zones donneuses" propices au prélèvement de graisse en quantité suffisante.

Deuxième temps : Remodelage et symétrisation des seins

Il a pour but de symétriser le sein controlatéral, souvent plus volumineux et plus ptôsé (tombant). L'intervention consiste alors à réaliser une réduction mammaire ou un lifting du sein. Elle permet d'améliorer le résultat global de la reconstruction. Néanmoins, cette effort de symétrie n'est parfois pas nécessaire et n'est jamais obligatoire.

Des retouches du sein reconstruit sont souvent réalisées dans le même temps opératoire.

Troisième temps : Reconstruction de la plaque aérolo-mamelonnaire

C'est l'étape ultime du protocole. C'est une intervention courte et simple qui consiste à reconstruire l'aréole et le mamelon par greffe ou plastie locale. Elle se réalise sous anesthésie locale.

Au cours des consultations, les différentes techniques seront exposées. Le docteur Le Pendeven choisira en fonction de vos attentes la technique la plus adaptée.

Bénéfices, limites

La reconstruction mammaire améliore la qualité de vie des patientes ayant subi une mastectomie, c'est une certitude. Elle évite notamment le port d'une épithèse.

Néanmoins, avant de débuter un tel protocole, la patiente doit avoir fait le deuil de son ancien sein qui une fois reconstruit, ne sera pas identique à son sein natif, et ce ,malgré l'amélioration des techniques.

La reconstruction de la poitrine a ses limites, ses contraintes et ses risques, et tous ces aspects devront être clarifiés avec le chirurgien.

Modalités

Cicatrices

Les cicatrices sont variables suivant le type de reconstruction.

Suites opératoires

Résultat

Le résultat morphologique définitif se juge au minimum à 3 mois de la reconstruction aréolaire. Quant aux cicatrices, elles sont stables 1 an après l'intervention.

Complications potentielles

Les complications liées à l'anesthésie générale sont exceptionnelles et vous seront exposées par le médecin anesthésiste au cours de la consultation pré-opératoire.

Les complications post-opératoires liées à la chirurgie sont également rares. Ce sont :
¬ Celles communes à toutes les interventions chirurgicales : hématomes, infections, troubles et retards de cicatrisation.
¬ Celles liées aux prothèses : coques, rotations, ruptures, infections, expositions.
¬ Celles liées aux lambeaux : nécrose du lambeau, séromes, affaiblissement de la paroi abdominale.

Pas de complication spécifique pour le lipofilling.

Prise en charge par la sécurité sociale

Ces interventions sont bien évidement prises en charge par l'assurance maladie (pour partie car il existe des dépassements d'honoraires).